La déficience cognitive est la perte des fonctions cérébrales. En vieillissant, il y a généralement un certain degré de déficience cognitive (souvent considérée comme une perte de mémoire). Il savère que vous pouvez modifier certains facteurs de risque pour réduire votre risque de troubles cognitifs. Fait intéressant, ces facteurs de risque ne sont pas les mêmes pour les hommes et les femmes.
Le sexe compte pour le risque de déficience cognitive
Le sexe fait une différence dans votre risque de développer une déficience cognitive (perte de la fonction cérébrale souvent associée au vieillissement). Plus précisément, les hommes et les femmes présentent des facteurs de risque différents de troubles cognitifs liés à lâge.
Une étude en France a porté sur près de 7 000 personnes âgées de 65 ans et plus. Au début de létude, aucun navait de démence, bien que 42 % souffraient de troubles cognitifs légers. Sur une période de quatre ans, 6,5 % des personnes atteintes de troubles cognitifs légers ont développé une démence, tandis que 37 % des personnes atteintes de troubles cognitifs légers sont revenues à la normale. Ce « retour à la normale » est surprenant. De nombreuses personnes considèrent la déficience cognitive comme un problème progressif qui ne fait quempirer avec le temps, mais cette étude a montré que les personnes peuvent entrer et sortir dun état de déficience cognitive légère. Cest une bonne nouvelle et cela implique que la modification des facteurs de risque ci-dessous peut faire des merveilles pour un vieillissement cérébral sain. Ce qui était intéressant, cest que si les hommes et les femmes ont développé une déficience cognitive à des taux similaires, les hommes et les femmes qui lont développé différaient en termes de facteurs de risque.
Facteurs de risque de déficience cognitive chez les femmes
Dans létude, les femmes qui avaient une déficience cognitive légère étaient susceptibles davoir une moins bonne santé globale et dêtre handicapées. Les femmes développant une déficience cognitive légère étaient également plus susceptibles de souffrir dinsomnie et manquaient dun réseau social solide (moins damis et de membres de la famille). Si une femme dépendait des autres pour les tâches quotidiennes, son risque de développer une démence était 3,5 fois plus élevé que celles qui étaient indépendantes. La dépression touche également davantage les femmes que les hommes. Les femmes souffrant de dépression étaient deux fois plus susceptibles de passer dune déficience cognitive à la démence.
Facteurs de risque de déficience cognitive chez les hommes
Les hommes de létude atteints de troubles cognitifs légers étaient plus susceptibles dêtre en surpoids, davoir un diagnostic de diabète et/ou davoir subi un accident vasculaire cérébral. LAVC était le facteur de risque le plus important chez les hommes, augmentant les risques de démence dun facteur 3. Des facteurs comme lindépendance, le réseau social et la dépression ne semblaient pas être des facteurs de risque pour les hommes.
Facteurs de risque pour les hommes et les femmes
Les personnes de létude qui étaient déprimées ou qui prenaient des médicaments anticholinergiques étaient plus susceptibles de passer dune déficience cognitive légère à la démence. Un facteur génétique (un gène appelé ApoE) est également apparu chez un plus grand nombre de personnes qui ont évolué vers la démence.
Pourquoi les facteurs de risque cognitifs sont-ils différents pour les hommes et les femmes ?
Bonne question, mais létude ne peut pas vraiment répondre à celle-là. Ce qui est intéressant, cest que les facteurs de risque pour les femmes semblent plus axés sur les relations. Ils comprennent le nombre damis proches et de membres de la famille et également si la femme est dépendante ou non dautrui. Pour les hommes, les facteurs de risque semblent beaucoup plus liés à la santé physique (diabète, accident vasculaire cérébral, poids).
Les différences dans les facteurs de risque de déficience cognitive pour les hommes et les femmes sont intrigantes, mais nous ne savons tout simplement pas (encore) pourquoi elles existent.
Peut-on prévenir les troubles cognitifs ?
Bien que personne ne sache vraiment comment prévenir les troubles cognitifs liés à lâge, voici quelques mesures à essayer qui amélioreront votre santé globale et pourraient également améliorer la santé de votre cerveau :
- Entretenir de bonnes relations avec les amis et la famille
- Prévenir ou traiter la dépression
- Maintenir un poids santé
- Prévenir/Gérer le diabète
- Prévenir un AVC